Reprise des violences armées en Ituri : les FARDC rassurent : "Tout ce qui se passe sera du passé"
Des dizaines de morts ont été signalées en province de l'Ituri, située au Nord-Est de la RDC, depuis près d'une semaine. Ces décès sont attribués aux attaques répétées des éléments de la milice CODECO (Coopérative pour le développement du Congo), qui s’en prennent aux civils et aux camps de déplacés, ont déploré les leaders de la communauté Hema, dont les entités ont subi une nouvelle série d'attaques.
Face à la reprise des violences en territoire de Djugu, situé au nord de la ville de Bunia, le porte-parole des FARDC dans la province de l'Ituri, qui condamne les attaques de cette milice active dans cette région, annonce pour bientôt la restauration de l'autorité de l'État.
"Nous ne pouvons plus, en ce moment, continuer à compter des morts. Tout ce qui se passe sera du passé, comme cela a été le cas là où nous avons travaillé avec les forces armées. La population est appelée à se ranger derrière les forces armées pour gagner la grande guerre qui nous est imposée par les ennemis de la République", a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, réagissant à cette nouvelle vague d'attaques.
Dans l’intervalle, plusieurs entités en proie aux attaques de la milice CODECO se vident de leurs habitants, notamment le centre de négoce de Bule, dans la chefferie des Bahema Badjere, située à près de quarante kilomètres de Bunia, où un site de déplacés a été attaqué à deux reprises. Des acteurs des droits humains ont dénoncé cet acte, considéré comme un crime de guerre, qui devra être puni sans tarder par les institutions judiciaires.
Il convient de noter qu'un bus de transport en commun, en provenance du territoire de Mahagi, au nord de la province de l'Ituri, est tombé dans une embuscade tendue par la milice CODECO près du centre de Fataki, à Djugu. Des otages ont été libérés, samedi 22 février, en échange d’une rançon après de longues négociations.
Samuel Atido, depuis Bunia
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