RDC : L’armée dénonce les accusations de marginalisation ethnique dans ses rangs

Lors d’un point de presse tenu mardi aux côtés du ministre de la Communication, Patrick Muyaya, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a vigoureusement rejeté les allégations selon lesquelles des officiers issus des régions swahiliphones seraient spécifiquement visés par des sanctions ou des persécutions au sein de l’armée.

Selon lui, ces accusations relèvent d’un « faux débat » manipulé à des fins de division, menaçant la cohésion des forces armées. Pour illustrer ses propos, le général Ekenge a rappelé que le chef d’état-major général en exercice, Jules Banza Mwilambwe, tout comme son prédécesseur, provient lui-même de l’espace swahiliphone.

« Les sanctions sont individuelles et liées aux fautes commises, sans distinction d’origine. D’ailleurs, ceux qui exécutent les mesures disciplinaires sont aussi issus de cette même aire linguistique », a-t-il souligné, dénonçant une tentative de détourner l’attention de l’opinion des enjeux fondamentaux de discipline et d’éthique militaire.

Le général Ekenge a aussi profité de l’occasion pour rappeler les qualités essentielles attendues d’un véritable officier : intégrité morale, sens du devoir et exemplarité en toutes circonstances. « Porter l’uniforme ne suffit pas. Être officier, c’est adopter un état d’esprit au service de la nation », a-t-il déclaré, ajoutant que seuls les militaires dotés d’un leadership forgé dans la rigueur sont dignes de conduire les troupes dans les moments critiques.

Il a conclu en réaffirmant la volonté du chef d’état-major général, Jules Banza, de redorer l’image des FARDC en se séparant des éléments indisciplinés qui sapent la crédibilité de l’institution.

La rédaction


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