RDC : La ministre de l'ESU décrète une journée sans cours
La ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire, professeure, docteure Marie-Thérèse Sombo Ayanne Safi Mukuna, a annoncé que la journée du jeudi 30 janvier 2025 serait une « journée sans cours » dans toutes les universités et institutions supérieures de la République démocratique du Congo. Cette initiative vise à soutenir les FARDC, qui œuvrent jour et nuit pour stabiliser la paix dans l'Est du pays.
Cette annonce est contenue dans un communiqué du ministère de l'ESU (Nº 002/MINESU/CAB.MIN/SASM/MMK/2025 du 27 janvier 2025), dont une copie est parvenue à InfoPlus.cd ce mardi 28 janvier 2025.
Selon ce document, cette mesure fait suite à l'appel du président de la République, commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la Police nationale congolaise, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui mobilise la nation pour soutenir les vaillants militaires déployés dans la zone de guerre à l'Est, ainsi que la population souffrant des affrontements.
La ministre de l'ESU a précisé les raisons de l'organisation de cette journée « sans cours » :
1. Le jeudi 30 janvier sera exceptionnellement une journée « sans cours », consacrée à des activités patriotiques au sein de tous les établissements d'enseignement supérieur et universitaire, afin de soutenir le président de la République, chef de l'État et commandant suprême, les FARDC et la population de l'Est, exposée aux combats.
2. La promotion de la solidarité, notamment par la participation active à tous les mouvements patriotiques initiés par le gouvernement national, provincial, les autorités de tutelle ainsi que les établissements, qui assureront un encadrement approprié.
3. La mise en place d'un fonds de solidarité au sein de chaque établissement ou service pour collecter des dons en espèces et en nature, destinés aux FARDC et aux déplacés de guerre.
4. La mobilisation du personnel académique et scientifique des établissements de l'ESU, selon leurs spécialités, pour fournir au gouvernement des stratégies, des techniques et des solutions adaptées, à transmettre à la tutelle.
5. L'organisation de conférences, de journées de sensibilisation et d'émissions radiotélévisées, afin d'exprimer haut et fort la position de la République face à cette guerre d'agression, avec un plan de communication et une couverture médiatique appropriés.
6. L'appel à la vigilance, à la sérénité et à la sécurité de tous les acteurs de l'ESU, notamment avec la suspension des grèves lancées par certaines structures corporatives ou syndicales.
Marie-Thérèse Sombo Ayanne a insisté sur l'application stricte de ces mesures pour soutenir les militaires et encourager la population de l'Est, en proie à la guerre, à se sentir soutenue par ses compatriotes.
Jures Mukendi
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