RDC : course au perchoir de l’Assemblée nationale, qui sera le grand favori entre Mboso, Baudouin Mayo et Aimé Boji ?
Plus d’un mois après la démission de Vital Kamerhe, la présidence de l’Assemblée nationale reste vacante, laissant la chambre basse du Parlement congolais dans l’attente d’un nouveau leader. Les tractations politiques vont bon train au sein de la majorité présidentielle, où plusieurs figures de poids affichent leurs ambitions pour succéder à l’ancien président de l’institution.
Trois prétendants majeurs
Parmi les noms cités, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, ancien président de la même Assemblée, et Baudouin Mayo Mambeke, ancien ministre du Budget, figurent parmi les favoris naturels. Leurs parcours et leur expérience institutionnelle leur confèrent une légitimité certaine dans la course.
Cependant, la candidature d’Aimé Boji Sangara, actuel ministre d’État en charge du Budget, semble répondre à un enjeu géopolitique majeur. En effet, les deux autres prétendants — Mboso et Mayo — sont issus de la même aire linguistique que la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, ce qui pourrait déséquilibrer la représentativité régionale au sein des hautes institutions de la République.
Une option stratégique pour l’Union sacrée
Dans ce contexte, l’Union sacrée de la Nation pourrait percevoir la candidature d’Aimé Boji comme une option stratégique et responsable, surtout dans un climat politique et sécuritaire tendu.
La désignation d’un leader originaire de l’Est, à un moment où cette partie du pays demeure confrontée à une crise sécuritaire persistante, serait perçue comme un signal d’inclusion et d’équilibre national.
Le choix final du successeur de Vital Kamerhe aura donc une portée politique et symbolique forte, révélant les priorités du camp présidentiel entre continuité institutionnelle, équilibre géopolitique et stratégie de cohésion nationale.
Robyzon Banza
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