Présence du M23 et de ses alliés à Goma : en Ituri, les autorités réaffirment leur détermination à stopper toute attaque
La présence des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, maintient en alerte les autorités des provinces voisines, notamment l'Ituri et le Sud-Kivu, qui partagent des frontières avec elle.
En Ituri, le porte-parole du gouverneur militaire de la province, qui réaffirme une "ferme détermination" à empêcher toute progression vers cette région, appelle à barrer la route aux agresseurs et à leur faire face.
"Nous sommes à notre poste de devoir pour consolider les acquis de la paix obtenus sous l'état de siège. Nous anticipons toujours, car la prévention est notre arme la plus puissante. C’est ainsi que, chaque jour, nous démantelons et arrêtons les collaborateurs et leurs réseaux de recrutement, ceux-là même qui pensent encore raviver la guerre en Ituri", a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du gouverneur militaire de la province de l'Ituri, sous état de siège.
Corneille Naanga et ses alliés de l’Alliance Fleuve Congo ont, à plusieurs reprises, manifesté leur volonté de conquérir l’Ituri et, surtout, Kinshasa, capitale de la RDC, dans diverses vidéos partagées sur les réseaux sociaux. En Ituri, les autorités provinciales appellent à "une forte mobilisation derrière l’armée" pour contrer ce plan machiavélique de l'AFC.
"Tout Congolais épris de paix est appelé, en cette période, à se ranger derrière les FARDC pour dépeupler le camp de l’ennemi et renforcer celui de la patrie. Ainsi, conformément à la main tendue du commandant suprême, répercutée en Ituri par le lieutenant-général Johnny Luboya, toute la population se mobilise derrière son armée pour contrecarrer le plan ennemi", a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’armée a, à maintes reprises, arrêté des présumés collaborateurs du M23 dans la province de l’Ituri. Elle affirme rester en alerte maximale pour poursuivre "sans relâche" sa mission, qui consiste à sécuriser la province contre cette menace d’agression.
Samuel Atido, depuis Bunia
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