Perquisition à Kashobwe : Ensemble pour la République dénonce une violation de la Constitution
Le parti Ensemble pour la République a dénoncé, dans une déclaration rendue publique ce dimanche 19 mai, une perquisition jugée « illégale » menée dans les propriétés de son président national, Moïse Katumbi, à Kashobwe, dans le Haut-Katanga.
Selon le document, des agents de sécurité auraient agi « sans mandat », en s’intéressant à un bateau soupçonné d’avoir navigué à proximité de la rivière Mulonde. « Le bateau n’a pas fait de déplacement dans cette direction », indique le communiqué, qui évoque une « violation de l’article 29 de la Constitution ».
Le parti politique évoque une série d’actions similaires par le passé, citant notamment une descente militaire à Kipushi le 26 avril dernier, une intrusion à Pweto en octobre 2024, ainsi qu’un bouclage de résidence à Kashobwe début 2024. « Tous ces cas d’abus de pouvoir (…) témoignent de la décadence de ce régime, qui expose de paisibles citoyens à l’arbitraire », déclare Ensemble pour la République.
Sans désigner nommément les auteurs présumés de ces actes, le parti affirme que « le régime de Monsieur Félix Tshisekedi est devenu un danger public ». Il conclut en appelant à la vigilance citoyenne : « Face à pareille menace, la résistance devient la règle pour tout le peuple congolais, conformément à l’article 64 de la Constitution. »
À noter qu’aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités à l’heure actuelle.
Paul Claudel Kamukenj
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