Nord-Kivu : six personnes menacées de mort par le M23 pour leur soutien au président Félix Tshisekedi
Six jeunes sont désormais contraints de vivre dans la clandestinité, suite aux menaces de mort proférées à leur encontre par des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) et ses alliés, dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la RDC.
Un communiqué émanant de ce mouvement rebelle, daté du 24 janvier et signé depuis Rutshuru, met leur vie en danger, les désignant comme des ennemis du mouvement. Ce document, portant la référence Nº044 AFC/M23-NK&SK-DRC, rapporte qu'ils sont ciblés en raison de leur prétendue appartenance à des milices pro-gouvernementales soutenant le président Félix Tshisekedi.
Voici la liste des personnes citées :
- Claude Musavuli, alias "Patriote Résistant" ;
- Espoir Rubenga, alias "De la race de Lumumba" ;
- Chafi Musitu, député provincial ;
- Héritier Ndagendage, porte-parole de l’APCLS ;
- Didier Bitaki ;
- Aimé Mukanda Mbusa.
Selon ledit communiqué, ces personnes ne pourront plus accéder aux régions sous contrôle des rebelles du M23, notamment les villes de Goma et de Bukavu, qu'ils affirment vouloir occuper bientôt.
Un signal d'alarme face aux menaces
Cette déclaration du M23-AFC constitue une menace explicite à la sécurité des personnes citées, mais aussi un aveu inquiétant des intentions belliqueuses du mouvement armé dans l’est du pays, estiment de nombreux observateurs indépendants. Ceux-ci appellent les autorités congolaises, les organismes de défense des droits humains et la communauté internationale à prendre des mesures d’urgence pour protéger ces jeunes et empêcher toute violence ciblée.
Il convient de rappeler que la situation sécuritaire au Nord-Kivu et au Sud-Kivu demeure préoccupante, avec une recrudescence des violences armées et des tensions politiques exacerbées. InfoPlus.cd suivra de près cette affaire et continuera d’alerter sur les dangers pesant sur les populations civiles.
La rédaction
Commentaires (0)