Mines : la RDC signe un accord de principe avec l’entreprise américaine Kobold Metals pour l’exploration minière
La République Démocratique du Congo (RDC) poursuit sa stratégie d’ouverture aux investissements étrangers dans le secteur minier. Ce jeudi 17 juillet 2025, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, un accord de principe a été signé entre le gouvernement congolais et l’entreprise américaine Kobold Metals, spécialisée dans l’exploration minière assistée par l’intelligence artificielle.
Présidée par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la cérémonie a marqué une nouvelle étape dans la coopération bilatérale RDC–USA dans le secteur stratégique des ressources naturelles.
L’accord a été signé par le ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals en RDC, Benjamin Katabuka. Ce partenariat stratégique vise à dynamiser les investissements américains dans les minerais critiques et à moderniser les outils d’exploration en RDC.
« Nous espérons que cette porte ouverte par le gouvernement congolais aux investissements américains nous conduira à d'autres initiatives porteuses pour la RDC », a déclaré M. Benjamin Katabuka.
Selon le directeur général de Kobold Metals en RDC, le partenariat se décline en trois volets clés :
- Numérisation des données géologiques : Kobold Metals entend financer un vaste programme de digitalisation des données géologiques du pays afin d’en améliorer l’accessibilité et d’attirer d’autres investisseurs.
- Exploration assistée par intelligence artificielle : grâce à des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, l’entreprise compte optimiser les recherches sur le sous-sol congolais.
- Développement du lithium à Manono : l’accord porte également sur un projet de développement minier dans le territoire de Manono, dans la province du Tanganyika, réputé pour son important gisement de lithium, un minerai stratégique pour la transition énergétique.
Cependant, M. Benjamin Katabuka a précisé que Kobold Metals prévoit d’impliquer activement les Congolais dans ce projet : formation, emploi local, rémunération juste et participation à la construction d’infrastructures sont au cœur de leur engagement social.
Il a également révélé que l’entreprise s’apprête à déposer officiellement des demandes de permis de recherche couvrant de vastes zones du territoire national, avec l’appui de la technologie américaine.
Il sied de marteler que cet accord de principe s’inscrit dans la continuité des engagements pris entre les États-Unis et la RDC en matière de paix, de prospérité et de développement durable, notamment dans les secteurs liés à la transition énergétique mondiale.
La Rédaction
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