Lomami : Deux nouveaux cas confirmés de Monkeypox à Mwene-Ditu et Kamiji, après celui de Kabinda

Après la confirmation d'un cas de Monkeypox dans la zone de santé de Kabinda par l'Institut national des recherches biomédicales (INRB), la situation se dégrade davantage en province de Lomami. La ville de Mwene-Ditu et le territoire de Kamiji viennent en effet de signaler chacun un nouveau cas de variole du singe. Cette propagation de la maladie suscite de vives inquiétudes, comme l'a souligné le ministre provincial de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Max Kabanga Kazadi, lors d'une interview accordée à la rédaction InfoPlus.cd, ce mercredi 6 novembre 2024.

Le ministre a révélé que, selon les derniers rapports, 57 cas suspects présentant des symptômes de Monkeypox ont été signalés dans diverses localités de la province, notamment dans les territoires de Kabinda, Lubao, Ngandajika, Luilu, Kamiji, ainsi que dans les villes de Kabinda et Mwene-Ditu. Ces cas ont été confirmés par l'INRB, renforçant ainsi les préoccupations sanitaires.

Pour faire face à cette situation, Max Kabanga a appelé la population à respecter scrupuleusement les mesures sanitaires et de prévention. "Il est impératif que chacun adopte les gestes barrières pour limiter la propagation de cette maladie. Parmi les mesures à suivre : se laver régulièrement les mains, notamment après être allé aux toilettes, éviter de consommer des animaux morts ou de la viande crue, et surtout, se tenir à l'écart des personnes présentant des symptômes de Monkeypox", a-t-il insisté.

Le ministre a également précisé les signes cliniques caractéristiques de la Monkeypox : "La maladie se manifeste généralement par l'apparition de boutons ou d'éruptions cutanées, des ganglions enflés, des yeux rouges, une grande fatigue, ainsi que de la fièvre", a-t-il détaillé.

Afin d’évaluer la situation sur le terrain, Max Kabanga a effectué une visite la semaine dernière, allant de Kabinda à Mwene-Ditu, puis au territoire de Kamiji. Cette tournée a été l’occasion d’organiser un atelier sur la santé primaire et de rencontrer les médecins chefs de zones (MCZ) pour localiser précisément les aires de santé où des cas de Monkeypox ont été enregistrés.

Le ministre de la Santé Publique, Max Kabanga, soucieux de la santé de ses administrés, continue de suivre de près l'évolution de la situation et appelle à une mobilisation collective pour stopper la propagation de cette maladie dans la province.

Jures Mukendi Mukeba/InfoPlus.cd


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