Kinshasa : Envol de Delly Sesanga indigné par les "exécutions sommaires" à la prison de Makala

Le parti politique Envol, cher à l'opposant congolais Delly Sesanga, s'indigne de ce qu'il qualifie d'"exécutions sommaires" à la prison centrale de Makala, ayant causé la mort de plus ou moins 129 prisonniers, la nuit du 1er au 2 septembre dernier.

Dans une déclaration politique rendue publique le jeudi 5 septembre, cette famille politique s'inquiète du fait que le gouvernement n'ait pas pris de mesures conséquentes après ce drame.

"Envol exprime son indignation face aux exécutions sommaires survenues dans la nuit du 1er au 2 septembre ayant causé la mort tragique de 129 personnes [...] Au lieu de prendre au sérieux la précarité des conditions de détention au CPRK et d'adopter des mesures structurelles pour y remédier, le gouvernement, par l'entremise de son ministre de la Justice, a préféré en faire un sujet de polémique et de propagande politique [...]", peut-on lire dans cette déclaration.

En outre, il appelle le gouvernement à faire la lumière sur cet énième drame, qualifié selon lui "de crime contre l'humanité supplémentaire" sous le régime Tshisekedi.

«Envol rappelle que cet énième épisode de violence, sous l'administration de M. Tshisekedi, constitue une violation flagrante des droits de l'homme, s'apparentant sans équivoque à un crime contre l'humanité. Il ne saurait en tant que tel rester impuni et appelle, comme pour les faits précédents, à des enquêtes indépendantes», renchérit la même déclaration.

Signalons que 129 prisonniers sont morts la nuit du 1er au 2 septembre à la prison centrale de Makala à Kinshasa alors qu'ils tentaient de s'évader. Les sources officielles parlent aussi de femmes violées lors de cet incident pour lesquelles les ONG de défense des droits des femmes exigent des soins appropriés.

Rédaction

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