Kinshasa : 300 bancs-pupitres offerts par le Service national à l’école Saint Théophile de Lemba
C’est un air de renouveau qui a soufflé sur l’école catholique Saint Théophile de Lemba ce vendredi 13 juin 2025, avec la remise officielle de 300 bancs-pupitres par le Service national, dirigé par le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik. Une dotation hautement symbolique, effectuée le jour même de l’anniversaire du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, alias FATSHI, artisan du renouveau de cette structure étatique.
Selon Opinion-info.cd, tout s’est déroulé dans une ambiance marquée par la gratitude et l’émotion. De ce fait, un élève du collège a pris la parole pour exprimer, au nom de ses camarades, ses remerciements au Chef de l’État pour avoir relancé le Service national. « C’est grâce à cette relance que nous avons aujourd’hui des bancs pour mieux étudier », a-t-il déclaré.
Selon la même source, les responsables du collège n’ont pas manqué de saluer le geste, qu’ils qualifient de « fruit d’une vision patriotique ». Pour eux, le Service national est devenu « une école de dignité nationale », où se forment des citoyens debout, responsables et conscients de leur rôle dans la société.
Une campagne d’envergure nationale
La dotation s’inscrit dans la campagne « Pas d’école sans banc », menée par le Service national. Quatre autres établissements de Kinshasa, dont notamment l’Institut Président Kasavubu, l’Institut technique Ngaliema, l’Institut technique industriel de Kintambo et l’Institut Wangata, ont chacun reçu 300 bancs-pupitres, issus du travail de jeunes réinsérés, souvent d’anciens kuluna devenus bâtisseurs de la Nation.
« Nous voulons que chaque élève de ce pays étudie dans des conditions dignes. Ce programme ne s’arrêtera pas à Kinshasa. Il s’étendra dans les autres provinces, à commencer par le Haut-Katanga », a assuré le général Kasongo Kabwik, commandant du Service national.
Pour rappel, le Service national a été créé pour réinsérer les jeunes en rupture sociale. Il s’impose aujourd’hui comme un acteur clé du développement, au croisement entre sécurité, formation professionnelle et action sociale. Par des gestes concrets comme cette dotation, il prouve que la reconstruction du Congo passe aussi par la reconquête de l’école.
La rédaction
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