Kasaï Oriental : Le gouverneur suspend les lotissements et les travaux de construction sur le site de l’école Miba

Le gouverneur de province, Jean-Paul Mbuebwa Kapo, a ordonné, jusqu’à nouvel ordre, l’arrêt immédiat des travaux de construction en cours sur le site de l’ESGTK Miba. Lors d’un conseil de sécurité qu’il a présidé ce jour, le numéro un de la province a axé la réunion sur la question du lotissement anarchique de ce site, une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la ville diamantifère.

Ce conseil de sécurité extraordinaire, tenu au gouvernorat de province, s’est déroulé en présence des membres du Conseil, des chefs traditionnels Bakwanga, des responsables de la MIBA et des représentants de la société civile, associés afin de trouver un compromis sur le dossier du lotissement du site de l’ESGTK Miba.

Pascal Hernaince Ilunga, ministre de la Communication et des Médias, a souligné la nécessité pour l’autorité provinciale de déployer les forces de l’ordre afin d’assurer le strict respect de la décision. « Quiconque s’opposera à la présente décision du gouverneur subira la rigueur de la loi », a-t-il déclaré.

Le ministre provincial des Affaires foncières, Gaston Katambayi, a mis l’accent sur la mission de la délégation venue de Kinshasa, laquelle vise à restaurer l’autorité de l’État et à préserver la paix dans cette partie de la ville où, depuis quelque temps, des tensions sont observées entre les autochtones Bakwanga et les élèves de l’École secondaire technique de la Kanshi/Miba.

Jean-Paul Mbuebwa Kapo, gouverneur de province, s’est dit déterminé à mettre en œuvre l’arrêté provincial interdisant toute activité de lotissement et de construction dans les concessions de la Société minière de Bakwanga, ainsi que l’arrêté du ministre de la Justice allant dans le même sens.

Pour évaluer la situation sur le terrain, le gouverneur et les membres du Conseil se sont rendus sur le site concerné, où ils ont constaté que les travaux étaient réalisés sous protection policière.

Les conflits entre les autochtones Bakwanga et la MIBA continuent de susciter diverses opinions, alors que la société minière est en phase de relance grâce aux 50 millions de dollars laissés par le chef de l’État.

BBA

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