Kasaï : Les forces vives de Kamonia appellent à des « actions concrètes » contre la dégradation des infrastructures routières

La société civile, forces vives de la commune rurale de Kamonia, chef-lieu du territoire de Kamonia, alerte sur la dégradation très avancée du tissu environnemental dans cette partie de la République démocratique du Congo. Ce lundi 14 avril, elle a organisé une marche pacifique pour « dénoncer l'inaction » du gouvernement provincial et, en même temps, l’appeler à intervenir.

Dans un mémorandum lu et déposé auprès de l’administrateur du territoire de Kamonia, les organisateurs ont appelé à des actions « très urgentes » de la part de l’autorité provinciale pour empêcher la progression des ravins.

« Monsieur le Gouverneur de province, la population de Kamonia demande en urgence la descente de la société Toha ou de l’OVD pour boucher ou empêcher l’avancement du grand ravin, qui a coupé la grand-route reliant la province du Kasaï au territoire de Kamonia, et qui a paralysé les activités agricoles, commerciales, comme vous l’avez fait sur la route nationale à Mukenge-Biduaya », ont-ils écrit dans leur mémo, tout en appelant les députés nationaux et provinciaux du territoire de Kamonia à mener des plaidoyers pour la cause de leurs électeurs.

Par ailleurs, les forces vives de Kamonia affirment avoir documenté au moins dix-neuf (19) ravins majeurs sur place, qui contribuent à alourdir la souffrance de la population.

En outre, des manifestants ont dénoncé la marginalisation du secteur de l’Entre Kasaï-Longatshimo, accusant le gouverneur Mukendi d’avoir détourné ses regards des menaces qui guettent la vie des habitants de ce coin.

Notons que la commune rurale de Kamonia est située à 75 kilomètres de la ville de Tshikapa, siège des institutions provinciales du Kasaï et chef-lieu de la province.

Jonathan Mfunyi, depuis Tshikapa


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