Kananga : la Division Provinciale de l'Aménagement du Territoire remet l'OGEFREM dans ses droits

Dans le cadre de sa mission de gestion des espaces publics de l'État, la Division Provinciale de l'Aménagement du Territoire a rétabli, le mardi 18 février dernier, l'Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) dans ses droits.

L'OGEFREM, qui se trouvait dans l’impossibilité d’accéder à son terrain acquis à Kalamba-Mbuji pour le développement des centres kasaïens, a exprimé sa gratitude envers la Division Provinciale de l'Aménagement du Territoire. Cette dernière a joué un rôle clé dans la résolution du différend opposant l’OGEFREM aux vendeurs de la parcelle, contribuant ainsi à rétablir un climat de paix entre les deux parties.

Ce terrain est destiné à la construction de logements pour les travailleurs de l’OGEFREM, afin d’améliorer leurs conditions de vie et d’optimiser la logistique liée aux moyens de transport, notamment pour l’acquisition de véhicules et de motos. Cependant, certaines personnes ayant déjà perçu l’argent de la transaction tentaient de reprendre possession de l’espace pour y construire leurs propres infrastructures. Face à cette situation, la Division Provinciale de l’Aménagement du Territoire est intervenue pour réunir les deux parties et trouver une issue favorable.

Créé par l’ordonnance n° 80/286 du 12 novembre 1980 et transformé en établissement public par la loi n° 08/007 du 7 juillet 2008, l’OGEFREM a pour mission principale de défendre les intérêts des chargeurs congolais et des autres opérateurs économiques, tout en favorisant la productivité nationale dans le secteur du transport. Dans cette optique, l’OGEFREM veille à assurer aux centres kasaïens la rentabilité et l’efficacité de ses opérations.

Cette résolution du conflit a été une source de satisfaction pour Moïse Mukaya, chef de la Division Provinciale de l’Aménagement du Territoire. Il a salué les efforts du gouvernement provincial, dirigé par Son Excellence Joseph Moïse Kambulu, pour son accompagnement dans cette affaire, et a réaffirmé son engagement à défendre les droits de toute personne confrontée à des problèmes de terrain ou de construction.

José Panda, depuis Kananga

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