Journée du 8 mars en Ituri : "Les femmes restent des pièces motrices pour le retour de la paix" (Division Genre)

Des femmes de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, ont célébré, ce samedi 8 mars 2025, la Journée internationale des droits des femmes dans la méditation, au cours d'un culte œcuménique organisé dans la salle Saint-Joseph, située au quartier Salongo, dans la commune de Nyakasanza.

Lors de cette cérémonie, la Division Genre, Femme, Famille et Enfants de la province de l'Ituri les a encouragées à s’investir dans la sensibilisation des porteurs illégaux d’armes afin que l’Ituri retrouve la paix, menacée par les groupes armés locaux et étrangers.

Pour Jean-Marc Mazio, représentant de la cheffe de division Genre, Femme, Famille et Enfants, « les femmes doivent éviter la sous-estimation et apporter leur contribution à la paix en appelant leurs enfants à quitter la brousse » pour rejoindre le processus de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).

"Nous célébrons le 8 mars dans un contexte particulier d'insécurité. Nous avons demandé à ce que toutes les initiatives de paix et de développement inclusif placent la femme au cœur de la sensibilisation, de la conscientisation et de l’éducation. Nous pensons que la femme reste une pièce maîtresse et qu’elle a les capacités de jouer ce rôle pour atténuer les conflits", a-t-il déclaré.

Des femmes, habillées en noir en signe de deuil, ont dénoncé les exactions des groupes armés locaux et étrangers, à l’origine de leur vulnérabilité, dans un discours lu par Marthe Dheve, présidente du collectif des femmes de l’Ituri. Elles ont appelé les services de sécurité à garantir leur protection et ont demandé au gouvernement d’améliorer les conditions humanitaires des femmes vulnérables vivant dans les différents sites de déplacés.

Samuel Atido, depuis Bunia


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