Joao Lourenço a foulé ses pieds dans la capitale congolaise via l'aéroport de n'djili.

Tête-à-tête de deux chefs de l’État dont Félix Tshisekedi (RD Congo) et Joao Lourenço (Angola) à Kinshasa ce lundi 12 Août 20124. Les deux hommes d'Etat ont salués l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, appuyés la dynamique positive constatée sur terrain et la RD Congo se dit rester très engagée. Monitoring du cessez-le-feu : le mécanisme adhoc sera renforcé pour la supervision.

A cette occasion, les pays voisins de la RD Congo ne veulent pas que le pays puisse se relever. Pour eux, la RD Congo est un vaste pays qu’il faut insécuriser pour bien exploiter ses ressources ou empêcher la production des produits alimentaires nécessaires à son indépendance économique, afin d’exploiter son vaste marché. Les dirigeants devraient se comporter vis-à-vis de ces pays voisins comme des véritables hommes d’Etat et non comme des pasteurs.

En revanche, si la RD Congo avait pris au sérieux les choses, elle n’allait plus se retrouver dans des situations aussi ridicules que ça. Avant même de parler des autres, les congolais ont-t-ils déjà voulu leur bonheur ? Le problème de relèvement du pays n’est pas à imputer aux pays voisins. Ils profitent du désordre macabre qui caractérise les dirigeants congolais inconscients et incompétents. Sans vision pouvant leur servir de bousole pour guider leurs actions et sont plongés dans le vol ainsi que le détournement des deniers publics. Il ya absence de l’autorité de l’état. L’état est là pour les intérêts égoïstes seulement.

Félix Tshisekedi doit apprendre à assumer ses responsabilités au lieu de se plaindre et accuser les autres car l’agression que la RD Congo subit actuellement est dit au manque de conscience et de leadership des dirigeants congolais. Cette épidémie a contaminé presque tous les congolais. Ils passeront la moitié du temps à penser, parler et accuser les autres et n’auront pas le temps de se remettre en question pour pouvoir s’organiser en interne et bâtir une nation comme un peuple.

Avant d’exhumer les cadavres pourris du régime Kabila, le Président Tshisekedi devrait en finir d’abord avec les cadavres de son propre régime qui sont en frais. Il oriente l’attention de la population ailleurs pour qu’il puisse changer la constitution et consolider le pouvoir.

Jures MUKENDI 

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