Ituri : les journalistes appelés à se conformer à la "loi Muyaya"

À Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, situé au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) a restitué ce lundi 30 septembre les grandes clauses du 10ème congrès tenu à Kinshasa du 17 au 19 septembre.

Une des grandes questions débattues par les journalistes lors de cette restitution a tourné autour du statut du journaliste congolais. Christine Abeditho, présidente de l'UNPC, a souligné les nouvelles réformes apportées par la loi dite "loi Muyaya".

"Notre métier, avant même le congrès, souffrait parce que n'importe qui voulait devenir journaliste pour avoir l'ouverture vers des hommes politiques. Pour le moment, il y a la loi Muyaya promulguée en mars 2023 qui définit le statut du journaliste. Le souci, c'est que nous cherchons qu'un journaliste soit quelqu'un qui a le titre académique qui sera aussi sanctionné par la carte de l'UNPC", a-t-elle dit dans une interview accordée aux journalistes après la restitution.

Outre les questions liées au statut du journaliste congolais, la délivrance des cartes de presse et les élections du nouveau comité sectionnaire de l'UNPC/Ituri sont également au cœur des préoccupations. Des journalistes, à l'issue de cet atelier, s'impatientent de voir l'élection du nouveau comité qui va conduire la corporation pendant cinq nouvelles années.

Il convient de préciser que la plupart des journalistes de l'Ituri n'ont pas forcément suivi des formations académiques en Sciences de l'Information et de la Communication. Au cours de la restitution du congrès faite ce lundi à Bunia, la présidente de l'UNPC les a encouragés à s'y inscrire afin de poursuivre leur ambition de devenir des professionnels du micro et de la plume.

Samuel Atido 


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