Insolite à Kabinda : une adolescente vole un bébé dans une maternité locale

Chaque jour a ses réalités. À Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, une jeune femme répondant au nom de Ruth Ntumba, a volé un bébé de sexe féminin nouvellement né dans une maternité. Le drame s'est produit en début d'après-midi ce samedi 07 septembre 2024 au Centre Médical Diocésain de Kabinda.

Selon Sylvain Fizé Mukadi Journaliste oeuvrant à Kabinda ville, la présumée voleuse voulait combler la mort de fœtus, avorté après qu'elle ait subit une torture de la part de son amant. Elle a ainsi jugé nécessaire de voler un nouveau-né au sein de cette structure sanitaire, alors qu’elle se faisait passer  pour une gravide malade.

Le mercredi 4 septembre, Gracia Kalombo Mpanya accouche au centre de santé de Bandaka et se repose à l'extérieur après son bain. Ruth Ntumba, prétendument malade et ayant des douleurs abdominales, profite de l'occasion pour voler le bébé de Kalombo, le dissimule dans un pagne et quitte le centre de santé avec l'aide d'un motard jusqu'à son domicile au quartier Shidika. Plus tard, réalisant que son enfant a été volé, Kalombo alerte le centre et le voisinage. Le taximan qui a transporté Ntumba reconnaît l'avoir vue et accepte d'aider la victime, les infirmiers et la police à retrouver la suspecte.

Sur place, la police, dirigée par le colonel Tshiam Kabonz, fouille immédiatement la maison de Ntumba sans mandat de perquisition et découvre la suspecte en train de caresser le bébé volé. L'enfant est récupéré et rendu à sa mère, tandis que Ruth Ntumba est arrêtée et détenue par la police en attendant son interrogatoire.

Il faut noter que, « le principal ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour. C'est l'ambition. » Cette pensée de Philippe Soupault souligne que les ambitions personnelles peuvent mener à des conflits d'intérêts, à la compétition ou à des rivalités, ce qui peut dégrader ou même détruire les relations amicales. Qu'en est-il de leur amitié ?

Pour l'instant, la voleuse de l'enfant est entre les mains de la police et devra répondre de son acte.
 
Paul Claudel Kamukenj

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