Haut-Katanga : Pari gagné pour la soirée de restitution des ateliers au Centre d'Art Biasasa à Lubumbashi

Une soirée inédite, caractérisée par la liberté d'expression à travers des textes, a eu lieu le jeudi 5 décembre dernier, au Centre d'Art Biasasa. Les poètes et slameurs du projet « Cas Tout Bas Rime » ont manifesté leurs pensées à travers la poésie et le slam. Ce projet, selon son tuteur, « vise à propulser les jeunes talents de la commune de Katuba, à les encourager à s'exprimer sur des questions d'intérêt universel qui les touchent », raison pour laquelle il leur est recommandé de demeurer réalistes dans leurs propos.

« J'ai vécu et vu à Katuba des artistes pleins de talents mais qui manquaient de possibilités pour promouvoir leurs dons comme il se doit, notamment l'absence d'une scène de slam régulière, alors qu'il y a une omniprésence de talents. C'est pourquoi le centre d'art Biasasa devient une motivation supplémentaire pour les artistes », a expliqué Doryphore Mearl, initiateur du projet et animateur d'ateliers.

Par ailleurs, il a expliqué les raisons qui l'ont inspiré à choisir le nom « Cas Tout Bas Rime » plutôt que « Katuba Rime » pour le projet.

« Je pense que c'est les deux, 'Cas Tout Bas Rime' comme un calembour de Katuba, 'Rime' comme un procès du langage poétique, et enfin 'Cas Tout Bas Rime' pour évoquer ce qui ronge tout bas, afin que chaque slameur et poète porte haut le flambeau de ce projet, à travers le slam et la poésie. En même temps, cela permet de porter haut la commune de Katuba, car il paraît qu'elle est le lieu de départ pour plusieurs artistes lushois. »

Il a conclu en affirmant que l'apport du projet est déjà visible : « Il y a des artistes qui écrivent des textes formidables et maîtrisent l'expression orale et artistique. Nous espérons qu'à la deuxième édition, nous accueillerons plus d'une trentaine de candidats, contrairement à la première édition, car ceux qui n'ont pas été sélectionnés sont impatients de participer à la suivante », ont-ils ajouté.

« Cas Tout Bas Rime » est un projet trimestriel. L'initiateur a annoncé que la première démarche de la deuxième édition débutera en janvier 2025.

Agneauçia Mugo, à Lubumbashi


Share this Post

Commentaires (1)

  • C'était magnifique!

Laisser un commentaire