Éditorial : Kinshasa face aux inondations et l'autorité mobilise

Les inondations continuent de frapper la capitale, mais le gouverneur Daniel Bumba rassure les Kinois que la prise en charge reste essentielle.

Devant la population ce dimanche, le gouverneur appelle chaque kinoise et kinois à contribuer pour faire face à ces défis. "Kinshasa ezo bonga, n’ayez pas peur," a-t-il affirmé, soulignant l'importance de la solidarité.

Étant donné la fréquence des crues, les inondations représentent 80 % des dégâts occasionnés par ce qu'on appelle les «catastrophes naturelles».

D'après les experts, les inondations peuvent être terrestres ou marines. Elles peuvent résulter de fortes précipitations, d'une tempête, de la fonte des neiges, ou de la rupture d'un ouvrage de génie civil comme une digue ou un barrage. Les principales conséquences des inondations sont sanitaires, environnementales et infrastructurelles.

Dans un pays normal, le gouvernement aurait réuni, toutes affaires cessantes, les expertises dans tous les domaines (assainissement, urbanisme-B.E.A.U...) pour trouver des solutions pérennes à cette dramatique situation due surtout à une urbanisation chaotique.

Il a été dit, par exemple, que certains collecteurs d'eaux construits à l'époque coloniale pour acheminer les eaux de pluie et d'usage ménager ont été bouchés par les déchets mais aussi lors des travaux d'élargissement des grandes artères.

Enfin, les constructions anarchiques de nouveaux riches qui se permettent parfois de boucher les rigoles, empêchent les eaux d'être drainées. Tout est à refaire dans cette ancienne "poto moyindo" devenue un bidonville géant.

Est-ce que ceux qui ont la gouvernance du pays en sont conscients et surtout capables?

That is the main question.

Valentin Kabandanyi Kalenga


Share this Post

Commentaires (0)

Laisser un commentaire