Drame de Makala : le FCC de Joseph Kabila sort de son silence
Les réactions tombent à pic après le drame survenu à la prison centrale de Makala à Kinshasa, capitale congolaise. C'est autour du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l'ancien Chef de l'État Joseph Kabila Kabange, de briser le silence.
Dans un communiqué partagé via le compte X et parvenu à notre rédaction ce jeudi 4 septembre, le FCC revient sur les événements de la tentative d'évasion de Makala, qui a causé la perte de plusieurs personnes, chiffrée à une centaine. Soit 129 morts selon un rapport de la commission patronnée par le Vice-Premier ministre, en charge de l'Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo.
Le Front Commun pour le Congo est préoccupé par ce qu'il appelle un "massacre humain" perpétré par les forces de l'ordre sur des prisonniers non armés au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK), dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024.
Selon cette famille politique, hier dans la mouvance et aujourd'hui dans l'opposition, la sécurité commise à l'ordre a bien confondu sa mission royale à laquelle elle est assignée. Elle s'est donnée le luxe de tuer des Congolais alors que l'ennemi se trouvait à 2000 km à l'intérieur de nos frontières.
"Le Front Commun pour le Congo a appris avec effroi et profonde consternation le massacre perpétré par des agents de l'ordre sur des prisonniers non armés au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024. Une fois détournées de leur mission, les forces de défense et de sécurité ont frappé, à près de 2000 km du front, fauchant la vie, non pas des étrangers, ennemis du pays, mais des compatriotes", lit-on dans ce communiqué.
Pour ce cercle politique cher au sénateur à vie Joseph Kabila, ce compte macabre s'affirme comme un catalogue de menus odieux listant plus de 129 morts, 59 blessés et plusieurs femmes violées, selon la comptabilité provisoire officielle.
L'occasion faisant le larron, le FCC a présenté ses sincères condoléances aux familles éprouvées et a témoigné sa profonde compassion aux blessés et aux femmes violées. Ensuite, il a condamné avec la dernière énergie l'usage illégal d'armes létales sur des prisonniers non armés.
Ci-dessous le communiqué.
La rédaction
Commentaires (1)
Fatshi likolo mukua ntombolo mowa mayi mu dinda mu 2h