Désengorgement de la prison de Makala : plus 1675 prisonniers "malades graves" libérés par Constant Mutamba

Désengager les prisons et cachoqts de la République Démocratique du Congo, c'est l'un des combats acharnés du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba Tungunga.

Comme ordonné par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi, et comme prévu dans le cadre de l’exécution du Programme Des Action du Gouvernement Suminwa, le Ministre d’État, Ministre de la Justice Me Constant MUTAMBA, a libéré, de ses propres mains, ce dimanche, 22 septembre 2024,1685 prisonniers qualifiés des "malades graves" de la prison de Makala à Kinshasa. Et ce, dans le but de leur permettre d’aller suivre les soins appropriés.

Pour se rassurer de la stricte sortie de tous ces malades, le numéro un de la justice congolaise a jugé nécessaire de suivre personnellement ce processus de désengorgement qui a débuté à 14h00 heure de Kinshasa, une heure de plus à Luiza dans le Kasaï-Central pour se terminer autour de 20h heure précise. Il a ainsi mis à la disposition de libérés les bus du Ministère ainsi que les bus de la Société Transco.

D'un ton ferme, le Ministre de la Justice n’a pas apprécié la qualité du travail abattu par ceux sensés de suivre de près l'état de santé des détenus et il a moins digéré cette façon de détenir les malades sans les soins appropriés. Par ailleurs, pour les cas graves, le Patron de la justice a signé leur prise en charge médicale.

Par la même occasion, Constat Mutamba à instruit la Directrice ad intérim de ne pas faire traîner les malades, de contacter urgemment un service spécialisé pour désinfecter les différents pavillons, de poursuivre les études de cas pour continuer le désengorgement, de procéder à l’approvisionnement en médicaments pour le Centre de Santé.

Il sied de préciser que, la prison centrale de Makala  héberge près de 15300 pensionnaires, loin au-delà de sa capacité d’accueil.  Des images ayant circulé dernièrement sur les réseaux sociaux montraient dans quelles conditions les prisonniers passent la nuit. Des nombreux détenus meurent à cause des conditions de vie inhumaines. Pour la première phase, le Ministre de la justice avait libéré 2 prisonniers en présence des journalistes, sur les 400 censés bénéficiés de cette mesure.

Paul Claudel Kamukenj

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