Culture : Le CSAC interdit la diffusion de la chanson "Misu Kaka Likolo Na Cadre Ya Sentiment" de l'artiste Zik Seigne

Zik Seigne, artiste kino-congolais très populaire sur les réseaux sociaux, avec sa chanson "Misu Kaka Likolo Na Cadre Ya Sentiment", un titre controversé devenu viral et alimentant les discussions, aussi bien en ligne que dans les rues de Kinshasa, a été convoqué par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Cet organe de régulation a demandé à l’artiste de s’expliquer sur cette chanson. À l’issue de cette convocation, la chanson a été formellement interdite sur le sol congolais.

Lors de cette rencontre, Zik Seigne a clairement indiqué qu’il respectait la décision du CSAC, qui a ordonné l’arrêt immédiat de la diffusion de la chanson sur toutes les plateformes médiatiques et numériques en République Démocratique du Congo. L’artiste a affirmé sa volonté de se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le pays, faisant preuve de responsabilité face à cette interdiction.

Une décision saluée mais contestée

La chanson "Misu Kaka Likolo Na Cadre Ya Sentiment", qui a suscité de nombreuses réactions parmi le public et dans les milieux médiatiques, a été critiquée pour ses paroles jugées inappropriées par certaines autorités. Le CSAC, soucieux de maintenir l’ordre moral et la décence dans les contenus diffusés en RDC, a pris la décision radicale de bannir la chanson de l’espace public.

Malgré l’acceptation de l’artiste, certains observateurs estiment que cette décision soulève des questions sur la liberté artistique et la censure dans le pays. D’autres, en revanche, considèrent qu’il est nécessaire pour les régulateurs d’intervenir afin d’assurer une certaine éthique dans le paysage médiatique.

Zik Seigne : un artiste responsable

Au cours de l’audience avec le CSAC, Zik Seigne a réitéré son respect envers les autorités et a affirmé son engagement à œuvrer dans le cadre des lois nationales. « Je prends acte de cette interdiction et je m’engage à respecter les règles qui régissent notre pays », a-t-il déclaré, témoignant de sa maturité face à cette situation.

L’artiste a également exprimé son désir de continuer à produire de la musique tout en restant attentif aux normes culturelles et légales en vigueur. Ce message de responsabilité a été bien accueilli par les membres du CSAC.

Un tournant pour la scène musicale congolaise ?

Ce dénouement ouvre le débat sur l’équilibre entre la liberté d’expression artistique et la régulation des contenus dans les médias. Alors que la musique congolaise demeure un pilier de la culture nationale, des décisions comme celle-ci rappellent l’importance d’une régulation équilibrée, qui protège les intérêts publics tout en permettant aux artistes de s’exprimer librement.

Ce n’est pas la première fois qu’une chanson est interdite, mais cet incident met en lumière les tensions entre créativité artistique et exigences sociétales. Quoi qu’il en soit, Zik Seigne semble vouloir tirer une leçon de cette expérience et se concentrer sur la production de morceaux respectant la législation locale.

Pour les fans de l’artiste, cette décision marque la fin d’un chapitre, mais laisse entrevoir de nouvelles compositions qui, espérons-le, satisferont à la fois les exigences de la régulation et celles du public.

Barca Horly Fibilulu Mpia


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