Changement de Constitution : L’UDPS/Tshisekedi convie les États Généraux des Fédérations à Kinshasa

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa vision pour un "changement salvateur" de la Nation, le président Félix Tshisekedi poursuit sa stratégie de refonte institutionnelle. Ainsi, l’UDPS/Tshisekedi a annoncé la convocation des États Généraux des Fédérations, un événement crucial qui se tiendra du 13 au 14 décembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

L'objectif de cette rencontre est de renforcer la communication autour du projet de révision de la Constitution, notamment la révision de celle du 18 février 2006, modifiée en 2011, afin qu’elle reflète mieux les réalités et les aspirations du peuple congolais. Un communiqué de l’UDPS/Tshisekedi, daté du 29 novembre, et parvenu à la rédaction d'Infoplus ce 02 decembre, détaille cette initiative. Il précise que seuls certains membres du parti seront invités : les membres du Présidium des Comités Fédéraux, ainsi que ceux des ligues des Femmes et des Jeunes Fédéraux, sans oublier les représentants des Commissions sur l’Égalité Homme-Femme au sein de l’UDPS.

La position de Tshisekedi clairement affichée !

Le chef de l’État congolais, lors d’un discours prononcé à Kalemie, dans la province du Tanganyika, le 26 novembre, a affirmé sa ferme intention de voir cette réforme constituer un tournant historique pour le pays. "J’ai pris position pour une nouvelle constitution qui s’adapte à nos réalités", a-t-il déclaré, martelant que le peuple congolais devait désormais prendre en main cette initiative. "Vous êtes un peuple mature, qui a surmonté toutes les dictatures. Vous savez ce qui est bon pour vous", a-t-il ajouté, faisant appel à l'adhésion populaire pour une refonte profonde de l’architecture institutionnelle du pays.

Une opposition coupée en deux !

Cependant, cette proposition ne fait pas l'unanimité. Si certains opposants, comme Adolphe Muzito, semblent se rallier à l'idée d'une révision constitutionnelle, d'autres dénoncent une initiative qui, selon eux, ne correspond pas aux priorités actuelles du pays. Les détracteurs estiment que des réformes plus urgentes devraient être entreprises avant d’engager un débat sur la Constitution.

Paul Claudel Kamukenj, infoplus.cd


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